Université d’Ottawa
École d’études politiques
Faculté des sciences sociales, 120 Promenade Université, FSS 7075
http://uottawa.academia.edu/AndreLaliberte
Thèmes de recherche
Religions et régimes providentiels en Asie de l’Est ;
Religions et transitions politiques en Asie ;
Associations religieuses de solidarité avec les travailleuses du Care en Asie
Formation
Doctorat, University of British Columbia, 1999
Terrains de recherche
Taiwan et Chine populaire
Principales publications
Direction d’un numéro spécial de la revue Journal of Buddhist Ethics, ayant pour thème “Buddhism and politics”, 2017 (sous presse)
Ethnic Claims and Moral Economies (co-direction avec Bruce Berman et Steven Larin), Vancouver, UBC Press, 2016.
“Managing religious diversity in China: contradictions of imperial and foreign legacies”, Studies in Religions/Sciences des religions 45 (4), 495-519, 2016.
“Religious philanthropy in China, Taiwan, and Hong Kong: the Impact of state institutional trajectories”, Asian Journal of Social Sciences 43, 435–465, 2015.
Secular States and Religious Diversity (co-direction avec Bruce Berman et Rajeev Bhargava), Vancouver, UBC Press, 2013.
Programmes de recherche en cours et en développement
En ce moment, je travaille sur plusieurs questions de recherche distinctes, bien que reliées par un fil conducteur pertinent au GSRL : l’influence des religions dans les sociétés d’Asie sinisée, plus particulièrement au niveau politique, pour une variété d’enjeux tels qui vont du pluralisme aux questions de justice sociale.
1) « La laïcité aux caractéristiques chinoises : une perspective comparée ».
Ce programme de recherche a reçu un financement de cinq ans du Conseil de la Recherche en Sciences Humaines du Canada à l’été 2012. J’ai obtenu cette subvention à titre de chercheur principal afin de financer des enquêtes de terrain en Chine; disséminer les résultats de la recherche par la participation à des congrès et des colloques, ainsi qu’aux activités scientifiques de laboratoires tels le GSRL ; et enfin, embaucher des étudiant-e-s au niveau du master ou du doctorat pour des assistanats à la recherche afin de les soutenir dans l’avancement de leurs propres travaux.
Le premier projet dans le cadre de ce programme étudie l’évolution de la régulation des affaires religieuses par les autorités chinoises, dans ses aspects purement institutionnels, tels que promulgués et mis en œuvre par l’Administration d’État aux affaires religieuses, le département de travail de front uni au sein du Parti communiste, et les associations religieuses, dans une perspective multi-scalaire. Il s’agit d’observer dans quelle mesure les paliers de gouvernement inférieurs appliquent les règlements émis par les échelons supérieurs depuis le début de la période des réformes.
Cette recherche, focalisée au départ sur les rapports entre l’État et les associations bouddhistes durant la période contemporaine, porte aussi attention aux organisations non-enregistrées qui parfois se réclament de cette tradition, mais sont souvent enregistrées en tant qu’associations de bienfaisance, sociétés d’études, etc.
Des enquêtes de terrain dans les secteurs de la philanthropie, de l’éducation, et du tourisme, ainsi que l’analyse des publications locales serviront à retracer les évolutions de ces acteurs et leurs rapports avec les autorités. Quelles sont les implications politiques des rapports étroits entre autorités publiques et bouddhistes pour la réforme économique ? les réforme sociales ? la moralité publique ? l’unité nationale ? les rapports entre Han et minorités nationales ? les rapports avec d’autres formes de religiosité ? et enfin, dans quelle mesure la diversité des approches institutionnelles de l’État chinois est annonciatrice d’ouverture politique, ou révélatrice d’un contrôle de plus en plus étroit de la religion ?
Je prépare avec notre collègue Ji Zhe une monographie consacré au bouddhisme dans la Chine post-maoïste pour explorer ces questions. Mes publications récentes dans Social Compass, Archives de sciences sociales des religions, Journal of Current Chinese Affairs, et China Information résultent de ce programme et un programme de recherche du CRSH l’ayant précédé sur le bouddhisme et la réforme des politiques sociales en Chine.
Le programme de recherche comprend aussi un ensemble de projets menés par les étudiant-e-s que je supervise aux cycles supérieurs. De nature comparative, ils consistent en un examen de l’évolution de la régulation de la vie religieuse dans des sociétés de la périphérie chinoises, et cherchera à évaluer le poids des différentes contraintes institutionnelles entravant ou facilitant les évolutions des réglementations sur les affaires religieuses.
Ces contraintes peuvent se traduire par la « dépendance au sentier » associée aux formes institutionnelles laissées par des régimes précédents, où au contraire ces contraintes peuvent être surmontées par la sédimentation institutionnelle où les routines des administrations publiques sont abandonnées et remplacées rapidement par des innovations.
Quelles sont les effets de ces stratégies étatiques sur la résilience des associations religieuses ? Comment ces dernières réagissent-elles aux changements des réglementations ? Lesquelles de ces trajectoires institutionnelles sont les plus susceptibles d’influencer les différents niveaux de gouvernement ? Dans quelle mesure la nature des régimes politiques (autoritaire, démocratique, hybride, etc.) influence-t-telle les choix institutionnels ? Deux doctorants sous ma supervision, David Rangdrol et Hélène Thibeault, contribuent à cette recherche par leurs travaux sur les régimes de laïcité au Japon et au Tadjikistan.
2) « Valeurs religieuses et spirituelles dans le cadrage cognitif du care en Asie de l’Est »
A titre de co-chercheur, je suis responsable depuis 2013 d’une partie des fonds attribués à une équipe de recherche dirigé par Ito Peng travaillant sur le thème de « Genre, migrations, et travail du care ». Au sein de cette équipe je dirige un groupe qui examinera l’influence des acteurs religieux dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sociales par les autorités publiques et, inversement, l’instrumentalisation par ces dernières des valeurs prônées par les différentes croyances et traditions.
Parmi les questions examinées :
- Dans les sociétés influencées par le confucianisme, par exemple, dans quelle mesure l’évocation de la piété filiale par les autorités influence-t-elle les décisions individuelles ?
- Quelles sont les autres valeurs religieuses ou spirituelles instrumentalisées par les autorités de la région pour déterminer l’étendue des obligations et des solidarités entre les générations au sein des familles? Les fonds de ce programme de recherche serviront à financer les enquêtes terrains ou la présentation de travaux des co-chercheurs et collaborateurs du groupe que je dirige, ainsi qu’à embaucher des étudiant-e-s pour des assistanats de recherche contribuant à leur formation pour les études supérieures.
Les professeurs Li Xiangping, à Shanghaï, Jiang Weiguo, à Waterloo (Canada), et Jessica Main, à Vancouver, font partie de ce groupe. Alex Payette, qui a soutenu sa thèse de doctorat sur le renouveau confucianiste, a travaillé sous ma supervision dans ce contexte. Alexandre Syvrais-Gallant, doctorant, et Yannis-Adam Allouache, inscrit au master, travailleront respectivement sur le rôle des églises et des mosquées dans les réseaux de solidarité soutenant les travailleuses domestiques à Taiwan et à Hong Kong.
3) « Religion et diversité en Asie de l’Est »
Depuis 2011, j’ai été invité à joindre à titre de collaborateur une équipe dont les travaux se focalisent sur le thème : « Religion et diversité, stratégies alternatives », dirigée par Lori Beaman, à laquelle participent déjà Peter Beyer, James Speckford, Solange Lefevbre, et Valérie Amiraux.
Ma contribution aux travaux de cette équipe consiste plus spécifiquement à apporter un éclairage comparatif avec les sociétés démocratiques d’Asie de l’Est, soit l’évolution des politiques officielles de reconnaissance de la diversité religieuse, avec un attention particulière sur les modalités par lesquelles est conceptualisée cette diversité, et quels sont les débats engendrés par cette prise en compte.
Ma contribution à cette équipe s’est concrétisée par la publication de chapitres consacrées aux spécificités de Taïwan dans deux ouvrages collectifs, consacrés aux États à églises officielles (« established churches »), et à une comparaison internationale entre les politiques de multiculturalisme dans leur dimension religieuse.
Cette équipe m’a permis d’offrir aux étudiant-e-s de cycles supérieurs sous ma direction des occasions pour participer à des ateliers de formation pour la recherche ethnographique qui ont été très appréciés. Une étudiante que je supervise au niveau du master, Andréane Laverdière, et qui étudie la représentation de la diversité religieuse dans les manuels scolaires à Taiwan, est intégrée à ce programme.
4) « Géopolitique du bouddhisme »
Ce programme de recherche a été lancé dans le cadre de mes fonctions de professeur et directeur invité de la Chaire de recherche sur le bouddhisme et le monde contemporain, financée par la Fondation canadienne Tung Lin Kok Yuen, au Centre d’études asiatiques de l’Université de Colombie britannique, où j’ai été en mission de janvier à juin 2014.
Ce programme a jeté les bases d’un état des lieux des réseaux internationaux et transnationaux du bouddhisme.
L’objectif est d’identifier les grandes tendances et orientations des réseaux bouddhistes, et une attention particulière sera portée à la mouvance du « bouddhisme engagé », compris dans ses diverses dimensions à titre de discours postcolonial et de réalité sociologique au niveau associatif, depuis le « socialisme dhammique » jusqu’aux idéologies nationalistes relayés par des ordres monastiques.
Ce programme de recherche prolonge les travaux de Raphaël Liogier sur ce thème et prend en compte les évolutions récentes suites aux sommets bouddhistes internationaux concurrents convenus en 2012, en 2013, et en 2014, à Hong Kong, New Delhi, et à Xi’an, respectivement.
Parmi les questions explorées :
- quel est le poids relatif au sein du bouddhisme mondialisé des différentes associations, groupes, et mouvements basées à Beijing, Bangkok, et New Delhi ?
- Quels sont les clivages et fractures au sein de ce bouddhisme mondialisé, et les causes de ces différences ?
- Quels sont les enjeux qui, a contrario, contribuent à rassembler les bouddhistes ?
Projets de recherche proposés : arrimage aux équipes de recherche du GSRL
1) Le programme « État et société face à la diversité culturelle et religieuse »
Les programmes de recherche introduits précédemment, en prêtant attention aux démocraties est-asiatiques – Japon, Corée du Sud, et Taïwan – rejoignent les questions soulevées par l’équipe de recherche dirigée par mes collègues Philippe Portier et Jean-Paul Willaime.
Je souhaite présenter les résultats des travaux d’équipes de recherche avec lesquelles je suis associé afin de répondre à la question générale suivante : dans quelle mesure les phénomènes observés dans les démocraties occidentales d’une diversité religieuse croissante se manifestent-ils en Asie sinisée et démocratique ?
Les démocraties influencées culturellement par la Chine telles le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, et dans une certaine mesure Hong Kong et Macao, connaissent elles aussi des problèmes liées aux crises associées à l’ultra-modernité. Les remises en cause des grands récits et des téléologies socialistes et libérales, les catastrophes environnementales et industrielles, les défis démographiques sans précédents tels que le vieillissement de la population et une sur-masculinité en hausse, vont de pair avec des recompositions dramatiques des paysages religieux de la région.
Quelles sont les convergences possibles entre les sociétés d’Asie de l’Est libérales et les sociétés occidentales, compte tenu de la similitude des défis qu’elles confrontent? En même temps, quels sont les effets des héritages historiques anciens et récents sur cette même diversité ?
Il s’agira d’abord de faire un état des lieux de la pluralisation propre aux sociétés d’Asie sur le plan externe et sur le plan interne au sein des différentes formes de religiosité, et ensuite d’évaluer dans quelle mesure ces formes de pluralisation permettent la comparaison avec les sociétés occidentales. Cette comparaison devrait embrasser les modes d’expression et de régulation des religions d’Asie, en prenant en compte les héritages coloniaux (japonais en Corée et à Taïwan ; Européen à Hong Kong et Macao), une dimension susceptible de complexifier la comparaison avec les sociétés occidentales. Une autre dimension propre à l’Asie de l’Est libérale qui mérite un examen approfondi est l’état de la multiculturalisation, pendant longtemps absent au Japon et en Corée, produit de la guerre civile en Chine à Taïwan, et legs du colonialisme à Hong Kong et à Macao.
Quels sont les effets de cette diversité religieuse sur les sociétés d’Asie de l’Est libérales, longtemps considérées comme homogènes sur le plan ethnolinguistique ? Quels sont les effets de cette diversité sur les politiques de reconnaissance, les tentatives des gouvernements de susciter la cohésion sociale, ou de discipliner la force de travail ? Enfin, comment les institutions religieuses elles-mêmes répondent au pluralisme dans le champ religieux, parfois en termes de tentatives d’institutionnalisation, d’initiatives œcuméniques, mais aussi parfois en termes de repli identitaire ou de politisation ?
2) Le programme « Religions et sociétés en Asie »
Mes programmes de recherche introduits plus haut, dans la mesure où ils touchent aussi les sociétés postsocialistes et autoritaires en Asie de l’Est et en Asie centrale, rejoignent les préoccupations de l’équipe de recherche dirigée par mes collègues Marie-Dominique Even et Caroline Gyss.
J’anticipe de partager avec elles les résultats de mes propres travaux et ceux des équipes que j’ai joint, afin de répondre aux importantes questions qu’elles soulèvent sur les conséquences des recompositions religieuses dans l’affirmation identitaire en Asie.
Les sociétés postsocialistes, prenant acte de la résilience du fait religieux, tentent de les enfermer dans des logiques d’héritage ou de construction nationale, d’autant plus difficiles à contrôler que les « bricolages religieux » observés en Occident sont aussi à l’œuvre en sociétés postsocialistes et peuvent remettre les méta-discours produits par les autorités publiques.
Considérant l’attrait des modèles de développement économiques inspirées par le néo-libéralisme pour de nombreux États autoritaires enclins à déléguer à des acteurs religieux la responsabilité d’offrir des services sociaux, jusqu’où sont-ils prêts à adopter cette approche avant de craindre l’influence politique des acteurs religieux dans la sphère publique ? Dans quelle mesure les acteurs religieux voient les demandes à leur endroit par les régimes autoritaires comme une opportunité pour accroître leur influence sur la moralité publique ? Comment répondent les populations visées par cette collaboration entre autorités publiques et institutions religieuses ? Dans quelle mesure cette collaboration est-elle articulée comme l’expression de valeurs nationales spécifiques ?
En relation à ce qui précède, le thème de l’altérité et de l’incommensurabilité entre cultures occidentales et asiatiques, souvent décliné sous le thème des « valeurs asiatiques » représente un autre enjeu important sur les plans politique, éthique, autant qu’historique. Souvent assimilées au Confucianisme, les « valeurs asiatiques » sont aussi déclinées sous le vocable du « bouddhisme humaniste » ou du « bouddhisme engagé ».
Elles peuvent être instrumentalisées par les gouvernants pour fournir une certaine substance à des discours nationalistes pour lesquels les références au néo-libéralisme ou au socialisme sont problématiques. Dans quelle mesure les acteurs religieux acceptent-ils cette instrumentalisation à des fins politiques ? Quelles sont les ramifications internationales de ces évolutions ?
Enfin, quelle est la signification à donner à la laïcité dans ce contexte d’affirmation de l’exceptionnalisme asiatique, à la lumière des origines occidentales de la laïcité qu’affirment ses défenseurs, et la mise en place d’institutions étatiques qui affirment leurs prétentions à assumer des fonctions englobantes, au-dessus du religieux, et affirment ainsi réaliser une forme plus achevée de laïcité? Je développe ce thème dans le cadre d’une réflexion sur la « modernité plurielle » avec mes collègues Marie-Dominique Even et Eddy Dufourmont, ainsi que plusieurs autres au GSRL.
Affiliations institutionnelles
Membre de l’Association for Asian Studie
Membre de l’American Political Science Association
Membre de l’Association internationale de sciences politiques
Membre de la Société internationale pour la sociologie des religions
Chercheur associé, Center on Religion and Chinese Societies, Université Purdue
Chercheur associé, Centre for the Study of Religion and Culture in Asia, Université de Groningue
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University of Ottawa
School of Political Studies
Faculty of Social Sciences, 120 University Private, FSS 7075
Research Themes
Religions and welfare regimes in East Asia;
Religions and political transitions in Asia ;
Religious solidarity associations and care workers in Asia
Education
Ph.D., University of British Columbia, 1999
Research sites
Taiwan et People’s Republic of China
Main publications
Guest editor for a special issue on “Buddhism and Politics”, Journal of Buddhist Ethics; 2017 (forthcoming)
Ethnic Claims and Moral Economies (co-edited with Bruce Berman and Steven Larin), Vancouver, UBC Press, 2016.
“Managing religious diversity in China: contradictions of imperial and foreign legacies”, Studies in Religions/Sciences des religions 45 (4), 495-519, 2016.
“Religious philanthropy in China, Taiwan, and Hong Kong: the Impact of state institutional trajectories”, Asian Journal of Social Sciences 43, 435–465, 2015.
Secular States and Religious Diversity (co-edited with Bruce Berman and Rajeev Bhargava), Vancouver, UBC Press, 2013.
Institutional Affiliations
Member of the Association for Asian Studies
Member of the American Political Science Association
Member of the Association internationale de sciences politiques
Member of the International Society for the Sociology of Religions
Research fellow, Center on Religion and Chinese Societies, Purdue University
Associate fellow, Centre for the Study of Religion and Culture in Asia, Groningen University
Nouvelles publications
Livre co-dirigé
Berman, Bruce, A. Laliberté, and Stephen J. Larin, Ethnic Claims and Moral Economies, Vancouver, UBC Press, 2016.
Articles pour des revues scientifiques
Laliberté, A., “Religion, resistance, and contentious politics in China”, Review of Religion and Chinese Society 4(2), forthcoming, 2017.
Laliberté, A., “Managing religious diversity in China: contradictions of imperial and foreign legacies”, Studies in Religions/Sciences des religions 45 (4), 495-519, 2016.
Laliberté, A., “Religious philanthropy in China, Taiwan, and Hong Kong: the Impact of state institutional trajectories”, Asian Journal of Social Sciences 43, 435–465, 2015.
Chapitres pour des collectifs
Laliberté, A., “Engaging with a post-totalitarian state: Buddhism online in China”, Religion and the Media in China, edited by Stephania Travagnin, London: Routledge, 2016, 129-150.
Laliberté, A., “The pluralization of the religious field in Taiwan and its impact on China”, Taiwan’s Impact on China, edited by Steve Tsang, London, Palgrave-McMillan, 2016, 203-232.
Laliberté, A., “Religion and Politics in Taiwan”, Handbook of modern Taiwan politics and society, edited by Gunther Schubert, London: Routledge, 2016, 326-341.
Laliberté, A., “China: The Moral Economy of Empire”, Ethnic Claims and Moral Economies, edited by André Laliberté; Bruce Berman; Stephen Larin, Vancouver, UBC press, 2016, 123-147.
Laliberté, A., “Moral Economy and the Analysis of Ethnic and Nationalist Politics”, Ethnic Claims and Moral Economies, edited by André Laliberté; Bruce Berman; Stephen Larin, Vancouver, UBC press, 2016, 236-253.
安德瑞 (Laliberté, A.,) “佛教慈善与中国的社会政策:替代性社会文明的契机(Buddhist Philanthropy and China’s Social Policy: An Opportunity for Alternate Civility? (revised)), 二十世纪中国佛教的两次复兴 (The Two Revivals of Buddhism in Twentieth-Century China), edited by Ji Zhe 汲喆; Tian Shuijing 田水晶; and Wang Qiyuan 王启元, Shanghai, 复旦大学出版社 (Fudan University Press), 2016, 160-181.
Interventions
Laliberté, A., “Religions and the work of care in the Chinese world: the state legitimation of welfare insecurity regimes”, Guest speaker, Chinese University in Hong Kong, April 26, 2017.
Laliberté, A., « Quelle sécularisation pour la Chine de l’ultra-modernité ? » , retour sur l’ultramodernité chez Jean-Paul Willaime, Université d’Ottawa, 22 mars, 2017.
Laliberté, A., “Chinese political science and the study of religion”, Framing the Study of Religion in modern China and Taiwan: Methods, Concepts, and new Research Paths, Groningen University, Centre for East Asian Studies, December 4, 2015.
Laliberté, A., “Religion and Democracy in Taiwan”, Religious Actors in the Fourth Wave of Democratization: Constructive, Obstructive or Destructive? Radboud University, Nijmegen, July 1-2, 2-15. European Consortium on Political Research
Laliberté, A., The Effects of Religion on Civil Society and Democracy in Taiwan, London, June 19, 2015, World Congress of Taiwan Studies.