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Le 17 novembre 2016, dans le cadre du séminaire interne du GSRL, Michael Houseman (EPHE) interviendra sur le thème :

A propos des rouages de la pratique cérémonielle New Age et néopaïenne en Occident contemporain

Résumé

Bon nombre de pratiques associées au New Age, au Néopaganisme, et au Développement Personnel ressemblent par bien des aspects aux activités que les ethnologues ont l’habitude de qualifier de rituels ; certaines d’entre elles sont d’ailleurs désignées de la sorte par ceux qui les accomplissent. Mobilisant un symbolisme important, convoquant des puissances et des entités non humaines, elles fournissent aux pratiquants des expériences dont la nature exacte leur est difficile à préciser, mais qui agissent néanmoins comme des repères privilégiés dans leur vie quotidienne. Pourtant, à regarder de près, la logique qui anime ces pratiques semble bien différente de celle à l’oeuvre dans les rituels de facture plus classique.  Les actions qui composent ces derniers s’imposent à ceux qui les exécutent comme ayant une
valeur en elles-mêmes (raison pour laquelle on s’attache à les répéter). Par contraste, les
actions qui composent ces ritualités autres sont envisagées comme des moyens pour induire
et/ou exprimer certaines façons de penser et de ressentir qui, elles, auraient une valeur
axiomatique (qu’on s’efforce de « retrouver »).
J’essayerai de situer ces deux modes de ritualisation l’un par rapport à l’autre au sein
d’un cadre conceptuel unitaire. Pour ce faire, je m’appuierai sur l’exemple d’un rite de
« remise en liberté » (rite of release) prévu (en Occident contemporain) en cas de mort d’un
animal de compagnie. Les différentes versions de ce rituel (ci-après) permettent d’identifier
certains des écarts qui séparent ces deux orientations cérémonielles ainsi que des possibilités
de passer de l’une à l’autre.

Light sandalwood incense, a white candle and a red candle, and greet the Lord and Lady by saying:
“I come to you now to release
This pain and all emotional beasts
That plague my heart so heavily –
Take them from me – set me free!”
Take a flower and name it for your pet. Holding it in your hand, stroke the petals and speak to your pet with love and honesty. If euthanasia was a factor, explain your reasons for terminating his/her life cycle. If not, this is a good time to talk to your pet about the loneliness you feel without him/her.

Place the flower on the altar and lay the rose quartz on top of it. Tell your pet that the stone will always represent him/her to you, and explain that she or he is free to go to the Summerland for re-birthing.
Say:
“You’re free to go now, little one,
Rejoice and play – the time has come
For your spirit to be on its way.
Have fun, be happy – your love will stay!”
Meditate on the spirit of your pet moving on, then place a drop of vinegar on your tongue to represent the sourness we feel when death takes a loved one. Take some time to grieve for what might have been. Scream, cry, yell, whatever you need to do, to get it out of your system. When you can cry no more, taste some honey. Rejoice and celebrate the relationship you had with your pet. Remember all the good times you had, the love you shared, and the special spot the pet filled in your life.
Extinguish the candles and thanks the Lord and Lady for their comforting presence. Release the flower into a body of water, such as a river or stream. Wish it a fond farewell as it floats away. Keep the stone close to you or put it in a safe place.


NOTE : La participation au séminaire est réservée aux membres du GSRL. Les membres extérieurs au laboratoire devront pour y assister en faire une demande auprès de la direction à l’adresse : gsrl(at)gsrl.cnrs.fr.


 

Le séminaire a lieu au GSRL, salle des conférences, site Pouchet, 14h00-16h30.