Après une grève de trois mois contre la réforme des retraites et la LPPR, les Cahiers d’EMAM reprennent leur activité d’édition en publiant leur numéro 32 : La France et les “chrétiens d’Orient”
Vous pourrez y trouver deux contributions de chercheurs du GSRL.
Dominique Avon y analyse “le nom chrétien sous la plume d’hommes de religion musulman”
Résumé
Dans un contexte de sécularisation du droit provoquée par l’influence de l’Europe, puis par la domination coloniale britannique, les ‘ulamā’ égyptiens ont perpétué une représentation méprisante des chrétiens et maintenu la justification d’un rapport d’inégalité, en particulier dans le domaine conjugal. Après l’indépendance, ils ont fait valoir le modèle d’un régime islamique intégral comme idéal à atteindre. Les crispations au sein des deux communautés ont suscité des violences croissantes, face auxquelles les autorités religieuses n’ont pu que lancer des appels à l’unité nationale. La situation des années 2010 est marquée par une impasse, puisque le principe de « citoyenneté pour tous les Égyptiens » reste fondé sur des inégalités de droit et de fait, fondées sur la référence religieuse.
l’article est accessible librement à cette adresse : https://journals.openedition.org/emam/2669
Alexis Artaud de la Ferrière contribue sur le thème “Les Français et les “chrétiens d’Orient”, 2014-2018″
Résumé
Sujet de prédilection historique dans l’imaginaire français, le sort des « chrétiens d’Orient » a connu récemment un regain d’intérêt en France. Nous proposons ici quelques pistes de réflexion quant à la pénétration contemporaine du sujet des « chrétiens d’Orient » dans le débat public en France. Ce bref aperçu vise à présenter un certain nombre d’éléments empiriques à partir de plusieurs séries de données quantitatives et d’une présentation chronologique de l’évolution de ce champ entre 2014 et 2018.
l’article est accessible librement à cette adresse : https://journals.openedition.org/emam/2589
(source : https://journals.openedition.org/emam/2286)